Muhammad avant l’Islam

Qui est Muhammad ?

Que se passe-t-il dans la vie de Muhammad pendant les 15-20 ans qui séparent son mariage de la révélation ? Après son mariage Muhammad a vécu dix ans dans la plus grande obscurité. Ce qui nous ammène à nous demander qui sont ses proches ? Comme suggéré par Khaled Ridha et M. Rodinson, étudier les personnes qui sont rassemblés autour de lui dans ses débuts pourrait donner un éclairage sur les 10 ans qui viennent de passer et ce qu’est devenu Muhammad depuis le hilf al fudhul.

La Famille ‘Abd al Muttalib

Le grand-père de Muhammad est Shaiba ibn Hāshim, appelé ʿAbd al-Muṭṭalib. Il est le fils de Hachim et Salma bint Amr (Banu Khazraj), qui l’a élevé à Yathrib (Médine) jusqu’à ses 8 ans. Mutallib, l’oncle de l’enfant, vient alors le chercher pour continuer son éducation à La Mecque. 

Il hérite après Muttalib du leadership des Banu Hashim et de la rifada et la siqaya, qui consistent à nourrir les pélerins à La Mecque. Avec son fils ainé Al Harith, il va creuser le puit de Zamzam. 

C’est lui qui ouvre la route commercial vers le Yémen, où il est dit avoir rencontrer le guerrier arabe Amr ibn Ma’adi Yakrib, qui participera aux batailles de l’Islam, pendant les guerres de Ridda et les conquêtes.

Orphelin

Son fils Abdallah ibn ‘Abd al Muttalib est le père de Muhammad. Peu après la naissance de Muhammad, au retour d’une caravane de Gaza, Abdallah s’arrete à Yathrib, chez sa grand mère Salma bint Amr et tombe gravement malade. Son frère, Al Harith vient le chercher ; malheureusement, Abdallah est déjà mort quand il arrive. 


Le jeune Muhammad est confié à la nourice Thuwayba, comme son oncle Hamza ibn ‘Abd al-Muttalib, qui devient ainsi son frère de lait. Elle rejoindra l’Islam par la suite. Puis Muhammad est élevé au désert par Halimah bint Abi Dhuayb, une nourrice des Banu Sa’d. Comme d’autres enfants mecquois, il grandit avec les bédouins, dont il apprend l’arabe.
A quatre ans, suite à un malaise dont il est dit que les anges lui ont retiré tout mal de son coeur, il retourne chez sa mère Aminah, jusqu’à la mort de celle-ci 4 ans plus tard, en 577. Il est alors pris en charge par son grand-père, ‘Abd al-Muttalib qui le confie à Baraka bint Thaʿlaba (Umm Ayman), esclave abyssinienne d’Abdullah et Aminah, qui s’occupe du jeune Muhammad après la mort de sa mère. Par la suite il la libérera et elle participera activement à l’Islam. 


Lors de son mariage avec Khadija, il la libère et elle épouse un Banu Khazraj Ubayd ibn Zayd. Ils ont un fils, Ayman (né en 612), qui travail avec Muhammad pour qui il garde les moutons. Tous les trois entrent dans l’Islam. Ayman tombera à la bataille de Hunayn et son père Ubayd à la bataille de Khaybar.

Elevé par ses oncles

A la mort d’Abd al Muttalib, en 578, il est élevé par ses oncles Al Zubayr et Abu Talib, qui l’emmènent dans des expéditions. Abu Talib est doué en poésie, mais vit pauvre. Malgré cela, il accepte de prendre en charge son neveu Muhammad et l’emmène dans des expéditions en Syrie où la traditions le fait rencontrer des moines et ermites chrétiens. Al-Zubayr emmène Muhammad en voyage au Yémen vers 584. Passant par le souq d’Ukaz, Muhammad assiste au prêche de Quss Ibn Sa’ida al-Iyadi, un chrétien yéménite. Il est dit aussi qu’Abu Bakr, féru de poésie, était fréquentait régulièrement l’endroit.


Ses oncles l’emmène également participer aux guerres de Fijar (vers 590, Muhammad a entre 17 et 20 ans), où Muhammad participera sur la fin en tant qu’archer.  Il a entre 14 et 15 ans. Dans le Kitab al-Aghani, il est dit qu’il se bat courageusement à la bataille de yawm Shamṭa. La tradition semble par la suite atténué sa participation.


Au retour Al Zubayr lance le hilf al Fudhul, qui regroupe plusieurs clans faibles de La Mecque en défense d’un marchand Yéménite des Banu Zubayd, Hamza et Muhammad y participent avec lui. En 605, Al Zubayr participe à la reconstruction de la Kaaba, dans laquelle Muhammad jouera un rôle important en associant les clans à équité dans la pose symbolique de la pierre noire. 


Abu Talib ayant de la peine à nourrir ses enfants, Muhammad et Hamza vont prendre en charge les deux plus jeunes, respectivement ‘Ali et Ja’ffar ibn Abi Talib.

Khadija

Khadija bint Khuwaylid, des Banu Asad. Son père Khuwaylid est un ami d’Abd al-Mutallib, ils ont ensemble combattu contre Abraha et sont envoyés en ambassade auprès de Sayf ibn Dhi Yazan, qui suite à la défaite d’Abraha, conquiert le Yemen au profit des Sassanides. Le père de Khadija, Khuwaylid ibn Asad, meurt pendant la guerre de Fijar. 
izam ibn Khuwaylid meurt également pendant la guerre. Le fils de Hizam, Hakim ibn Hizam a également combattu durant la guerre d’Al-Fidjar de 589-592. Il devient marchand de blé.

Le frère de Khadija, Awwam ibn Khuwaylid a épouser Safiyya bint Abd al-Muttalib. Awwam meurt la troisième année de la guerre de Fijar. Ils ont trois enfants :
Son fils Zubayr ibn al-Awwam, né vers 589 (656-67, son age reconnu à sa mort) est un des premiers convertis.
Hind bint al-Awwam, qui épousera par la suite Zayd ibn Haritha
Zaynab bint al-Awwam épouse de Hakim ibn Hizam

Khadija hérite d’une partie des biens de son père. Elle est aussi veuve de Atiq ibn ‘A’idh Al-Makhzumi, Malik ibn Nabash at-Tamimi. Elle a donc un pecule et cherche quelqu’un pour lancer une caravane. Elle engage Muhammad pour une caravane en Syrie. Qui s’en sort bien et reçoit les noms d’al-Sadiq et al-Amin.
Dans le batiment des enfants de Khuwaylid :
Khadija et Muhammad;
Saffya et ses enfants, Zubayr, hind et Zaynab;
Hakim ibn Hizam et Zaynab bint Awwam.

Des esclaves autour de lui

Khadija a contacté Muhammad par l’intermédiaire de sa soeur Hala et d’Ammar ibn Yasir, un ami proche de Muhammad. Ammar est le fils de Yasir, immigré des Banu Malik de la confédération Madhhij du Yemen, mawali d’Abu Hudhayfah, un riche Banu Makhzum, et de Summayya une esclave de ce dernier. Ammar et sa mère rejoindront l’Islam dès ses débuts et subiront de plein fouet les persécutions, Summaya assassinée devant son fils par Abu Jahl al-Makhzûmî. 


Suhayb ibn Sinan al Roumi, est un esclave byzantin en fuite, qui se mettra sous la protection d’Abd Allâh Ibn Judan, qui hébergea le hilf al Fudhul. Il est probablement un ami d’Ammar Ibn Yasin (les deux amis rejoindront l’Islam dès l’ouverture de Dar al Arqam).


C’est Khadija qui ammène Zayd ibn Haritha à Muhammad. Esclave, acheté par son neveu Hakim ibn Hizam au souq d’Oukaz. Zayd, sera adopté et affranchi par Muhammad. C’est l’un des tous premiers convertis. Zayd vient des Banu Kalb, une tribue chrétienne monophysiste du nord de l’arabie. 


Enfin, Bilal ibn Rabah. Son père Rabah était un esclave du clan des Banu Jumah et sa mère, Hamamah une ancienne princesse d’Abyssinie capturée après l’événement de l’Année de l’Éléphant et mise en esclavage. Né esclave, Bilal n’avait d’autre choix que de travailler pour son maître, Umayyah ibn Khalaf. Bilal fut reconnu comme un bon esclave et se vit confier les clés des idoles d’Arabie. Cependant, ils subit le racisme et sa position social. Il rentre très tôt dans l’Islam, renonce aux idoles, et va être torturé pour cela. 


Miqdad Ibn Aswad est un yéménite en fuite qui se réfugie à La Mecque et devient mawali d’Al-Aswad bin Abd Yaghuth bin Wahb des banu Zuhra, qui l’adopte. Il épouse Duba’a, la fille d’Al Zubayr ibn ‘Abd al-Muttalib et fait parti des tous premiers convertis.


Khabbab ibn al aratt est devenu l’esclave d’une femme nommée Oum Anmar bint Siba, appartenant à clan des Banu Khuza’a, et alliée d’Awf bin Abd Awf Al-Zuhri, le père d’ Abd Al-Rahman bin Awf. Umm Anmar l’envoya vers un forgeron dans le but d’apprendre la farbique des sabres. Quand il a été assez expérimenté, Oum Anmar lui a acheté un magasin. Umm Anmar a réalisé des gains importants grâce à son esclave. Et l’a probablement affranchi, il devenir mawali car pendant les persécutions il est appelé “esclave affranchi d’Oum Anmar”.

La famille de Hind bint Awf

Lubaba bint al-Harith, amie proche de Khadijah, elle est la seconde femme à se convertir à l’Islam, le même jour que Khadija. Elle est l’épouse d’Abbas ibn Abd al-Muttalib, leur fils ainé nait en 614. C’est elle qui tuera Abu Lahab avec une lance après la bataille de Badr en 624. Nous allons voir que la famille de Lubaba est très proche des Banu ‘Abd al-Muttalib. 
La mère de Lubaba et de ses soeurs est Hind bint Awf, d’après les dates retouvées, elle doit avoir avoir l’age du couple Khadija-Muhammad. Le père de Hind est Awf ibn Zuhayr ibn al-Harith, de Himyar au Yemen. Hind a eu quatres maris. 


Le premier mari de Hind est Al-Jaz’i de la tribue Zubayd du Yémen. Leur fils Mahmiyah ibn Al-Jaz’i al-Zubaydi, fait parti des émigrés en Abyssinie et est nommé trésorier de la communauté musulmane quand il rejoint Médine en 628. 


Le second mari est Al-Harith ibn Hazn, des banu Hilali, branche des Banu Amir, une tribue du Najd en guerre contre les Quraysh pendant la guerre du Fidjar. De lui elle a Lubaba bint al-Harith en 593, que nous venons d’évoquer, son père meurt alors qu’elle est jeune enfant. 


Le troisième mari de Hind (celui de cette période) est Umays ibn Ma’ad, des banu Khath’am, une tribue du Yemen, qui vit dans les montagnes du sud de l’arabie, entre les villes de Ta’if et Najran sur la route des caravanes entre La Mecque et le Yemen. Les Banu Khath’am servent dans l’armée aksumites, le royaume chrétien ethiopien. De lui, elle a deux filles, Asma et Salma (nées entre 595 et 600?) qui vont se convertir pendant la période de Dar al-Arqam. Asma’ Bint ‘Umays, va épouser Jafar ibn Abi Talib (le frère de Ali) avec lequel elle partira en Abyssinie. Salma bint ‘Umays va épouser Hamza ibn Abd al-Muttalib.

La famille de Jahsh ibn Riyab

Jahsh ibn Riyab des Banu Asad ibn Khuzayma, du Najd, vient s’installer à La Mecque. C’est un commerçant aisé car il forme une alliance avec Harb ibn Umayya à son arrivée à La Mecque. Il va épouser la tante de Muhammad Umayma bint Abd al-Muttalib (leur fils ainé nait vers 584), ses enfants vont épouser des jeunes de riches familles : des filles d’Abu Sufyan, et deux jeunes de riche famille des clans Zurah et ‘Abd al Dar. Toute la famille va partir en Abyssinie, y compris les épous(e)s des enfants. Les mariages ont donc eu lieu avant l’Islam.


Abd Allah ibn Jahsh, qui épouse Fatima bint Abi Hubaysh, 
Ubayd Allah ibn Jahsh, s’interesse au monothéisme, en particulier au christianisme déjà avant la révélation. Il épouse Ramla bint Abi Sufyan. En Abyssinie, Ubayd Allah se convertit au christianisme et divorce.
Zaynab bint Jahsh, divorce puis émigre à Médine où elle épousera Zayd puis Muhammad.


Abu Ahmad ibn Jahsh, aveugle, épouse Al-Faraa bint Abu Sufyan.
Habiba bint Jahsh, épouse ‘Abd al-Rahman ibn ‘Awf des Banu Zuhra[4].
Hamna bint Jahsh, épouse Muṣʿab ibn ʿUmayr des Banū ʿAbd al-Dār. Ils sont jeunes à l’époque de la révélation, et vont partir ensembles à Médine quand Muhammad envoie Mus’ab en ambassadeur à Médine après le premier serment d’Al Aqaba.

The Yemenite connexion

Un fait revient souvent à la lecture, c’est le lien très fort du début de la sira nabawya avec le Yemen. Celui-ci est constemment en guerre pour son indépendance des empires sassanides et aksoumites. Il semble que l’Islam va établir un lien avec l’indépendance du Yemen.

D’après la tradition ‘Abd al-Muttalib a ouvert le commerce avec le Yemen. Des bateaux mecquois circulent sur la mer rouge. ‘Abd al Muttalib rencontre de son vivant Amr ibn Ma’adi Yakrib qui sera un des premiers convertis au Yemen.

Al-Zubayr ibn Abd al-Muttalib, est à l’initiative du Hilf al Fudhul, qui vient en défense d’un marchand yéménite de Zabid. Il s’occupe de Muhammad et l’emmène en voyage au Yémen. Meurt avant l’Islam. Parmis ses enfants, deux de ses filles participent à l’Islam.

Abu Musa Al Ashari est originaire de Zabid, dans la région du Yémen, où vivait sa tribu, les Ash’ir, à l’époque préislamique. Il a accepté l’Islam à La Mecque avant l’Hégire et est retourné dans son Yémen natal pour propager sa foi.

Miqdad Ibn Aswad est né dans l’Hadhramaout, au Yémen. Il partit pour La Mecque après un incident entre lui et l’un des membres de la tribu.

Abu Bakr al Taymi rejoint le groupe au retour d’un voyage au Yemen.

Hind bint Awf. Son père est Awf ibn Zuhayr ibn al-Haarith de la tribue Himyar du Yemen. A l’époque du prophète elle est probablement mariée à Umays ibn Ma’ad , des banu Khath’am, une tribue du Yemen, qui vit dans les montagnes du sud de l’arabie, entre les villes de Najran et Ta’if sur la route des caravanes entre Yemen and Mecca. Ses filles sont parmis les premières converties et vont épouser des banu ‘Abd al Muttalib.

Quss Ibn Sa’ida al-Iyadi, eveque de Najran. Réputé avoir prêché le christianisme au Souq d’Ukaz en présence de Muhammad.

Parmi les premières sourates, on retrouve le massacre des chrétiens de Najran, des références au royaume de Saba, au barrage de Marib qui est partiellement détruit en 570 et au peuple de Tubbaʿ.

D’après un hadith, Muhammad aurait affirmé “le souffle d’al-Rahmann m’est venu du Yémen” :

  • “إني أجد نفس الرحمن من قبل اليمن”.والجواب: أن هذا الحديث رواه الإمام أحمد في المسند من حديث أبي هريرة – رضي الله عنه -قال: قال النبي، صلى الله عليه وسلم،: “ألا إن الإيمان يمان، والحكمة يمانية، وأجد نفس ربكم من قبل اليمن”
  • عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : جاء أهل اليمن هم أرق أفئدة الإيمان يمان والفقه يمان والحكمة يمانية (رواه مسلم في صحيحه رقم ٥٢)
  • عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الله يبعث ريحا من اليمن ألين من الحرير فلا تدع أحدا في قلبه مثقال حبة من إيمان إلا قبضته (رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧)

Sana’ restera musulmane pendant les ridda wars.

Les Chrétiens autour de Muhammad

voir aussi Hanafyah et Intertextualité

Zayd ibn Haritah, le fils adoptif de Muhammad, est issu des Banu Kalb, une tribue évoluant dans le nord de l’arabie.Ils ont adopté le christianisme monophysiste. En conflit avec les Ghatafan, les Banu Kalb sont offusqués par les idoles incluses par ceux-ci dans un haram semblable à la Kabaa.


Ce contexte historique donne un relief aux différentes traditions sur Zayd Ibn Amr, qui avertit le prophète de ne pas consommer de viandes dédiées aux idoles, que le culte de pierres ou de bois coupés est irrationnel, car celles-ci ne peuvent ni voir, ni manger, ni aider. Toutes ces reflexions sont présentes dans la Torah et l’Evangile, et l’abstention de viande dédiées aux idoles est aussi une pratique chrétienne. Zayd appartient aux Banu Adi, son père Amr ibn Nufayl va mourrir pendant son enfance. Il a un fils Said de son premier mariage avec Fatima bint Baaja des Banu Khuza’a, une tibue convertie au christianisme. Il fait de nombreux voyages en Syrie où il interroge juifs et chrétiens. Ces voyages agacent sa seconde épouse, car en rentrant il est accoutumé à prêcher contre les idoles à La Mecque. Elle s’en plaind à l’oncle de Zayd, Al Khattab ibn Nufayl, qui finit par exiler Zayd de La Mecque. 


Son fils Said ibn Zyad va épouser Fatma bint Al Khattab avant 600. Said et Fatma sont parmi les tout premiers convertis à l’Islam et Sayd devient secretaire de Muhammad. Les frères de Fatma, Umar ibn al-Khattab et Zayd ibn al-Khattab se convertiront pendant la période d’Al Arqam et émigreront à Médine. Les recherches de Zayd ibn Amr sur le monothéisme, son prêche contre les idoles de la Ka’ba et les conseils donnés à Muhammad montrent une proximité entre le rejet monothéiste des idoles et les débuts de l’Islam. Les Banu ‘Ady n’étaient pas proches des clans du Hilf, le fait que Said et sa femme rejoignent directement l’Islam, ainsi que la conversion de Omar, ajoutent à l’importance de Zayd.


Quss Ibn Sa’ida al-Iyadi, eveque de Najran (une des première sourates évoque le massacre des chrétiens de Najran. Réputé avoir prêché le christianisme au Souq d’Ukaz (Sūq ʿUkāẓ سوق عكاظ). Une fois à Médine il lui écrira des lettres et recevra une délégation. Muhammad et Abu Bakr [8] l’ont entendu sur place.


Waraqa ibn Nawfal est le cousin de Khadija. Il écrivait depuis les livres en hébreu, y compris l’évangile. (وكان امرأ تنصر في الجاهلية، وكان يكتب الكتاب العبراني، فيكتب من الإنجيل بالعبرانية ما شاء الله أن يكتب) noter aussi l’emploi du mot nemous ( فقال له ورقة هذا الناموس الذي نزل الله على موسى). Il y avait des judéo chrétiens proche de l’arabie, comme en témoigne par exemple Epiphane dans son panarion, évoque des elkasaites venus dans le pays nabatéen et chez les assyriens après la troisième guerre judéo romaine. 

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